Tous les clients des banques mutualistes le savent, l’achat de parts sociales est possible dans ce type d’établissements. Pour certains, il est même obligatoire lors de l’ouverture d’un compte. C’est par exemple le cas au Crédit Mutuel.
Il s'agit d'une solution de placement financier sans risque et rémunératrice.
D’autres banques proposent l’achat de parts sociales, notamment le Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne et la Banque Populaire. Une fois cette démarche réalisée, le souscripteur devient alors sociétaire de sa banque en possédant ainsi une part du capital social.
Chaque part sociale est d’un coût limité, n’excédant souvent pas quelques dizaines d’euros. Elle permet également de disposer d’un rapport souvent supérieur aux livrets réglementés, sous réserve que les résultats de la banque soient positif.
<>Une fiscalité identique aux dividendes d’actions<>
Les parts sociales, si elles ne sont en rien assimilables à un placement en bourse, peuvent néanmoins être associées à un compte titres et sont éligibles au Plan d’épargne en actions.
Proches des investissements en actions, elles sont taxées de la même manière. Ainsi, les intérêts générés par les parts sociales des banques sont imposables. En revanche, l’achat de parts sociales ne donne désormais plus droit à un crédit d’impôt depuis la loi de finances 2011. Celui-ci était jusque-là d’un taux de 50 % pour tout dépôt de sommes sur un PEA ou un compte titre.
<>Une nouvelle solution d’épargne avec les parts sociales des banques<>
- Opter pour les parts sociales des banques est donc une solution d’épargne qui vient en complément des autres placements. Le montant des dividendes est généralement fixé lors de l’assemblée générale pour un versement des gains une fois par an.
- Le taux proposé pour ces placements s’avère souvent très intéressant, supérieur à celui des taux de livrets : en 2010, les rendement versés ont été compris entre 2,75% brut (Banque Populaire du Nord) et 4% (Crédit Mutuel Centre Est Europe). En revanche, il ne peut dépasser le plafond du rendement moyen des obligations dans le privé.
- Enfin, les parts sociales ne sont pas soumises aux fluctuations des marchés financiers. De même, le capital investi est sans risque, garantissant de récupérer, dans toutes les circonstances, l’ensemble des gains placés.
<>Ce placement financier comporte quelques rigidités <>
- Si les parts sociales des banques peuvent être un bon moyen d’investissement, elles impliquent, dans le même temps, certaines contraintes. En effet, des établissements imposent de devoir garder ces parts durant une durée minimale d’une année entière, entre deux assemblées générales. De même, certaines fixent un préavis de remboursement pouvant être de cinq à huit ans (Crédit Mutuel).
- Autant dire que ce mode de placement est intéressant pour tous les sociétaires fidèles à leur établissement bancaire, pour bénéficier d’une épargne facile. Il reste, dans tous les cas, impératif de bien veiller aux conditions de sortie avant de s’engager.
- Le montant maximal pouvant être investi dans les parts sociales des banques mutualistes s'élève en général à 15.000 € (ce montant est inférieur dans certaines caisses régionales du Crédit Agricole).
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